tag:blogger.com,1999:blog-9001972856425249049.post579043073134149673..comments2023-04-01T03:14:00.852-08:00Comments on Les délices de l'âge de fer: Brocéliande - sur les anneaux du labyrinthe vertical, II . Savoir, saveur, douleur .lancelothttp://www.blogger.com/profile/12964822590878642132noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-9001972856425249049.post-19205686375147085462011-03-29T15:21:17.204-08:002011-03-29T15:21:17.204-08:00JIGOKU*
Un camp de concentration à ciel ouvert.
...JIGOKU* <br /><br />Un camp de concentration à ciel ouvert.<br />Les murs… rose bonbon.<br />Les barbelés… invisibles. <br />« Nihilismus macht frei » en 3D au frontispice de cette cathédrale de mort.<br /><br />Deux prisonniers de guerre – un Samurai et un Taoïste.<br />Le Samurai, le regard sombre et le sabre en berne : « La Poésie est si fragile… »<br />Le Taoïste, assis en Lotus sur un charnier : « N’est-ce pas plutôt le Poète ? »<br />S. soupire : « Parfois le courage me manque. » <br />T., contre lequel est blottie une déesse au derme bleu : « Qui sommes-nous pour manquer de courage ? Des intellectuels ?!? Ceux qui réfléchissent, réfléchissent le monde. Tel un miroir. Un miroir fêlé qui plus est. Si le monde est sali ou à l’agonie, alors l’intellectuel sincère l’est d’autant plus – il ne peut être que l’écho brisé du rire de Kali. En effet, mon ami ! De quoi être furieusement découragé ! Mais le Poète, lui, ne (ré)fléchit pas. ». Et T. d’embrasser goulûment l’Avatar de la Fin des Temps. <br />S : « Des penseurs comme Debord restent malheureusement nécessaires ! »<br />T., gratifiant d’une claque au cul la jeunefille d’Apocalypse : « OK. Le monde est mort. Mais écrire et ré-écrire à longueur de thèses la nécrologie du monde est-il réellement nécessaire ? N’est-ce pas ces avis de décès sans cesse psalmodiés qui tuent insidieusement le Cœur du Poète ? Penser n’est pas panser… Ton Maître en Capoeira ne t’a-t-il donc pas dit un jour de rimer contre vents et marées ? ».<br />S : « Alors ? La solution ? Se contenter de chanter des vers en attendant la Fin ? S’en foutre ? Bravo le Brahmane ! ».<br />Kali sert du Saké aux deux Hommes. <br />T : « La solution ? […bruit de déglutition…] Cet Ambroisie a comme un goût de radium… Bref ! La solution ? Qui dit solution, dit problème. Or, il n’y a aucun problème. [T. vide la coupe]. Celui qui voit un problème à cette fin d’humanité signifie qu’il s’est laissé engloutir. Je ne vois pour ma part que des opportunités. Et qui plus est, des opportunités qui ne demandent aucun courage pour être saisies. Faut-il du courage pour devenir Sorcière ? Non. Simplement du Désir. Faut-il du courage pour respirer les Effluves du Pôle ? Non. Simplement lever les yeux. En cette ère du Kali-Yuga, le Grand et le Petit Jihads ne font qu’Un. Le désordre est avant tout interne. Alors la guerre se doit également d’être interne. Ainsi, la Victoire Ultime consiste simplement à ne pas se laisser engloutir EN DEDANS. Rien de plus simple pour le Poète. ».<br />L’Ermite-Hiérophante entame alors le Rite du Tonnerre – le Tao de l’Homme toujours Libre.<br /><br />« J’invoque et j’incarne un million de Noms.<br />J’ai en moi un million de Sphères<br />Kali…Huit bras ne seront jamais assez pour me lier.<br />Car j’ai les Clefs du Ciel. »<br /><br />Et Kali de s’agenouiller…<br />http://www.bobafett.net/musee/images/kali-onekneeling.jpg<br /><br />Maldoror, qui a n’a jamais validé son doctorat... et qui ne l’a jamais regretté. <br /><br />* « Enfer », dans la langue de Kurosawa.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9001972856425249049.post-52376072515464332752011-03-28T02:05:24.666-08:002011-03-28T02:05:24.666-08:00Mon ami, votre soutien est un miel, car parfois je...Mon ami, votre soutien est un miel, car parfois je flanche dans mon courage. La poésie est si fragile, si insaisissable, les temps si féroces .Merci, et à bientôt.lancelothttps://www.blogger.com/profile/12964822590878642132noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9001972856425249049.post-52522075758733738452011-03-27T14:09:21.797-08:002011-03-27T14:09:21.797-08:00Ami Lancelot : vous êtes ce qui manquait à Evola.
...Ami Lancelot : vous êtes ce qui manquait à Evola.<br />La Poésie.<br />C’est peut-être bien Elle, le Mercure qui transforme les guerriers en héros.<br />Elle, qui marque (à mon sens) la supériorité de Mishima sur le Tantrika Italien. <br />La Poésie…<br /><br />Maldoror, à l’ombre du Pavillon d’Or.Anonymousnoreply@blogger.com