Je me réfugie dans la nuit en silence à l'écoute des anciens crimes. Ils chuchotent des vérités sur le monde, au delà des conseils des parents, comme un Voyage au bout de la nuit pour se mettre nu des illusions des jours.
Et c'est un étrange voyage qui étrange le voyageur lui-même à lui-même au minuit de l'âme.
Et voilà tes mots.
Lové dans la nuit j'écoute avec délices tes chuchotements, comme si la neige devenait mousse de plumes. Récite moi Maldoror, que ton souffle fasse entendre au loin le craquements des braises sous les cendres des mondes. Que la puissance des commencements fassent lever le souffle du poème par ton sang, c'est ton absolue grâce.
L'absolu est toujours déjà présent.
Que tes paroles s'enroulent autour de mes ténèbres, comme les chevelure des arbres en racines enserrent lentement de leurs mains les morts endormis dans la terre. Que les oiseaux de nuit déposent sur mes lèvres un cheveu issu de la princesse, quand tes lèvres de luciole résonnent du parfum des aurores.
Que le Seigneur de l'aube et de tous les crépuscules te bénisse, à tous les carrefours des forêts.
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