Austin Osman Spare |
Une goutte d'eau sur les rives du fleuve qui englobe les mondes
Une lune sur une jusquiame noire
De la sève épaisse s'écoulant sur ta cuisse de plante
Un œil vert issus des abîmes sous le monde
Frère et fille de la nuit
Un poignard en méandres
Celui qui attend sur le chemin
Le naute des fous
Et pourtant
La morsure est si douce aux frères du sang
La nuit est lumière aux amants de la nuit
La mort est la paix du dormeur du val sans retour
Une soie et les parfums du pays de la source
Qui es tu
L'étoile en regard des pages blanches
Les pas dans la neige du matin silencieuse sous la lune
Le silence en brume sans respiration
Et pourtant
Les fleuves parlent aux bruissements éternels des rives
Le temps est comme l'eau à la lumière
Sous le regard
De l'étoile fixe
Tournoyante qui vrille un cercle
Aux profondeurs mouvantes
Dessinant les ans
2 commentaires:
Qui es-tu !?
Un Echo échappé du bruit,
Un trait d'union entre tous ces passages,
Peut-être une montagne dans le sillage
de toutes ces rivières où rien ne luit?
Et tu peins de tes dents
Une lumière qui se fait la malle.
Trop habituée aux étoiles,
Elle est farouche, cette passante-là,
A peine esquissée, sous tes paupières, elle s'enfuit!
Et pourtant
Tu la connais. Chaque soir, elle vient te visiter!
Muette et docile, elle se carapate sous ton clavier.
Comme une inconnue à qui la nuit permet...
Un à un, elle ôte ses vêtements
Et se glisse en douce dans le lit de son amant
L'écran noir n'y peut rien
Et la page blanche lui sourit
Quand elle daigne donner vie
A tous ces mots qui se font miens
Les délires de l'art de feu
Je pensais à créer un echo, comme les délices de l'art du feu que je reçois et que je garde...je connais la direction de cette ligne de fuite? Pourtant je n'en reconnais pas le pas. Mais je tend l'oreille. Oui, en silence je tend l'oreille.
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