Le refuge de la Caverne, ou la légende des Sept Dormants.

(Les sept dormants d’Éphèse)

"Quand les jeunes gens se furent réfugiés dans la caverne, ils dirent : "O notre Seigneur, donne-nous de Ta part une miséricorde ; et assure nous la droiture dans tout ce qui nous concerne". Alors Nous avons assourdi leurs oreilles, dans la caverne pendant de nombreuses années", Coran, 18:11-12.


Je suis silencieux depuis maintenant deux ans, ou presque. J’ai perdu l’habitude d’écrire – c'est un vice des écrivains professionnels, que d'écrire par habitude. L’écriture doit être une surprise, ou rien. Si l’écriture n’apparaît pas issue du silence – comme les pas du Cerf qui apparaît soudain entre les arbres, quand l’homme a longtemps, figé, tendu l’oreille aux bruits de la forêt - l'écriture est vanité, vent sur les trottoirs des villes. Le silence, frère, est comme un vin doux, une fontaine gouleyante qui s’écoule sur le cœur. Il est le fond de la parole, comme la lumière blanche est le fond de la lumière.

Je ne me suis pas tu par esthétisme ou par morale cependant, mais par nécessité. Faim fait saillir le loup du bois, a dit Villon après la sagesse des peuples. Les êtres humains, de plus en plus nombreux en ce monde, qui ne comprennent pas cela, y compris pour eux- même, ont perdu une part d’humanité que la vie leur fera retrouver – tant pis pour eux ! Qu'ils mangent de la brioche ! Je ne reviens pas sur ce sujet.

Mais il est vrai que parfois, il faut se taire et ruminer lentement...tu retrouveras Nietzsche à chacun de tes pas. Se taire et ruminer...retrouver des voies d'évidence. Une voie d'évidence fut de retrouver chez Gramsci le fondement et la justification ultime du matérialisme dans la critique des idéologies : le matérialisme est le critérium de distinction entre la critique politique et le Spectacle, ou mensonge, tout comme l'expérience de la faim est un critérium du réalisme concernant le monde humain. Le Spectacle crée une seconde société, une aliénation du monde social où les rapports de classes sont complètement déconstruits et reconstruits dans un récit global de fiction. Dans le Spectacle, l'esclave peut devenir dominant, et le dominant victime ; l'oligarchie ne peut être composée que d'innocentes victimes, le monde du crime de bons citoyens, l'entreprise peut être citoyenne, la filiation peut être homosexuelle, les jeux du cirque voie d'éducation civique par nature, les journalistes vedettes grands reporters sans quitter leur studio. Bref, le lapin tue le chasseur, le lion dort avec l'agneau et partage son foin.

Le Spectacle et le narcissisme moderne sont des fonctions réciproques, puisque le rien n'est vrai du Spectacle s'accompagne du tout est permis des égos en folie. Dit autrement, Deleuze n'est jamais rien de plus qu'un théoricien du Capitalisme qui se croie extérieur au capitalisme.

Le matérialisme en tant qu'arme critique doit te faire voir ceci : l'exploitation est une réalité matérielle. Si un individu A est exploité par un individu B, ou si un groupe social A est exploité par un groupe social B, alors il est nécessaire que des flux d'argent ou de marchandises aillent de A vers B dans un échange inégal ( et pensable comme tel). Cet échange inégal doit de plus être conséquent, et visiblement recherché par B. Exemple :

Aucun flux de ce genre ne va des femmes de l'oligarchie européenne vers les travailleurs européens. L'inverse est manifestement vrai. Il s'ensuit que poser de manière générale que « les mâles » exploitent « les femelles » en dehors de toute considération de structure de production et de classe est manifestement une aliénation idéologique.

Autre exemple : au moment du commerce triangulaire, les paysans des sociétés européennes n'avaient pas accès en général aux marchandises issues de l'esclavage, beaucoup trop chères. Il s'ensuit que « les blancs » n'exploitaient pas «les noirs », mais que les bourgeois et la noblesse exploitaient selon des ordres juridiques différents des groupes blancs ou noirs, et ce fait est allé jusqu'à la conscience des boucaniers blancs qui se sont parfois alliés aux esclaves contre les maîtres. De même, les marchands d'esclaves en Afrique étaient le plus souvent noirs. L'esclavage est une illustration de l'exploitation, non du « racisme » ; et c'est une première piste pour montrer que dans le Spectacle, le « racisme » comme « l'antiracisme » sont des figures aliénées, des ombres dans la caverne, de ce qu'est l'exploitation réelle. La décolonisation ou la situation sociale de l'Afrique du Sud montrent assez que remplacer un maître blanc par un maître noir – peau blanche, masque noir – est une diversion de l'exploitation réelle, exactement comme placer des femmes issues de la bourgeoisie dans les ministères pour les caissières de supermarché.

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Mon ami ! Ne parait-il pas étrange que je te parle de matérialisme après t'avoir parlé de silence ? Mais bien sûr cela a une fin, et une fin spirituelle. Se débarrasser de l'illusion est une des premières tâches de la sagesse ; et le matérialisme est donc une arme contre l'illusion du verbe humain si répandue dans le monde moderne. Je te dis d'être matois et silencieux comme le paysan des anciens temps : si on te parle de générosité, tend la main. Si elle revient vide, il est inutile de parler de générosité. La plupart des généreux modernes sont infiniment généreux en paroles : il veulent l'éducation gratuite pour tous, le revenu d'existence pour tous, le logement gratuit pour tous : mais ils ne produisent aucune richesse dont ils annoncent si royalement la distribution. Ils sont prêt à offrir ce qu'aucun effort de leurs mains n'a produit. Ils seraient incapables de maçonner une maison, de poser proprement une charpente, une couverture, une plomberie, une électricité aux normes, bref de faire et même de comprendre tout ce qu'ils possèdent.

Pour la plupart d'entre eux ; ils jouissent d'un logement et d'un revenu et décident que tous doivent en avoir comme eux, sans chercher à comprendre quel travail humain leur fournit tant de richesses avec si peu d'efforts – ils sont simplement des bourgeois immatures produits industriellement. C'est parce que beaucoup de fausses valeurs et de fausses générosités ne cessent de se multiplier qu'il convient plus que jamais, dans une voie spirituelle, de ne pas être dupé par son narcissisme généreux – qu'il est doux d'être le Bon, le Généreux, le Juste appelé à juger le monde et l'Histoire, n'est ce pas ? Et quelle sottise, et quelle misère se voilent sous tant de grandioses propos modernes ! Car sérieusement, à quelle générosité peut appeler celui qui ne produit aucun bien, l'éternel Étudiant, quel pain partagera-t-il, quel verre de vin, quel toit ?

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L'exploitation est une réalité matérielle et un lien entre des personnes ou des groupes. Quand ce lien est tranché, l'exploitation n'existe plus. C'est par la fonction sociale que se crée l'exploitation, non par la nature des personnes, ou par un caractère intrinsèque de cette nature, un caractère qui ne serait pas nécessairement associé à une relation d'exploitation. Pour être plus clair, ce n'est pas le sexe, la couleur de la peau, l'appartenance à une communauté qui fait de quelqu'un un exploiteur, mais l'exploitation effective d'une personne ou d'un groupe. Ce point associe la théorie du genre (exploiteur par nature selon le sexe) ou l'antisémitisme moderne ( exploiteur par nature selon l'appartenance communautaire). Cette direction de pensée – associer un caractère par nature à l'exploitation – est extrêmement faux, mais surtout pervers.

Car si l'exploitation est associée à un critère par nature (les exploiteurs sont les hommes, les blancs, les juifs ou les koulaks) alors l'élimination de ces personnes est la solution pour éliminer l'exploitation. Et qu'on ne me dise pas que cette perversion soit étrangère à la théorie du genre, puisque les idolâtres de cette théorie ont clairement formulé ce projet, soit concrètement, soit symboliquement, en essayant d'aligner tous les hommes sur le modèle féminin. Seul problème en pratique : une fois les bourgeois, les blancs ou les juifs, ou encore les hommes, privés de toute capacité matérielle d'exploitation, l'exploitation continue : simplement, les victimes ne sont plus identiques. Une fois tous les koulaks morts, il restait la nomenklatura ; dans le Reich, le capitalisme n'était pas du tout mort avec les juifs. Le capitalisme atteignit une sorte de perfection avec Speer et la guerre totale.

L'association de l'exploitation à un caractère intrinsèque d'un groupe humain est une perversion, un mal pur et simple de la pensée – et si ta main droite t'entraîne vers l'Enfer, il faut la couper. Très clairement, la théorie du Genre est une malédiction pour la gauche, comme l'antisémitisme est une malédiction récurrente de la droite.


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Si un juif devient banquier, ou contremaître, sa tradition devient seconde et son intégration au système prioritaire. Il n'existe pas de différence fondamentale entre un banquier Indien, Pakistanais, Chinois, Qatari, Catholique, ou Juif en tant que banquier : ils parlent et servent la logique du Système, et le reste est par surcroît. Que tous s'appuient sur des réseaux communautaires n'est pas surprenant, ni même choquant, c'est inévitable. Si la logique exploitatrice ou prédatrice du capitalisme financier te rebute, tu ne dois pas diriger ton esprit vers l'aliénation de croire qu'organiser le capitalisme financier est une propriété ethnique ou culturelle, ou encore adhérer aux fictions sur les sociétés secrètes traditionnelles. Le Capitalisme est dévorant comme l'Enfer : il dévore le cœur des hommes et leurs cultures, leurs symboles. L'Enfer se paie aussi à prix d'âme. Que des sociétés secrètes aient servi de base à des opérations criminelles du Système, ou servent de pilier au pouvoir du Système, ne donne pas la vérité sur les loges et les voies traditionnelles. Le Système instrumentalise et dévore : les loges passées au service de l'oligarchie ne suivent pas la voie maçonnique, mais sont dégénérées vers le siècle. Et même les organisations criminelles traditionnelles ne sont pas naturellement capitalistes, elles sont dégénérées – et pas de mal de gens le savent, y compris en leur sein : l'honneur des hommes n'y est plus respecté.

Si tu accepte d'associer une communauté à une situation injuste sans discernement, tu diras que les enfants d'un banquier participent de l'exploitation. C'est matériellement vrai, mais c'est une perversion. Les enfants du banquier sont innocents, ils ne savent pas et ne sont pas vraiment conscients. Tu ne dois pas accepter des hypothèses qui t'amènent à faire le mal. Si un homme exploite d'autres hommes, et fait vivre des enfants, ou même des adultes dans l'ignorance de son exploitation, les enfants comme les adultes ne peuvent être légitimement victimes de vengeance. Ce n'est que lorsqu’on sait qu'ils savent, et se sont alignés sur leurs parents, qu'ils deviennent coupables, mais les héritiers sont toujours moins coupables aux yeux des hommes que les initiateurs. Pour te donner un exemple : si tu acceptes l'hypothèse d'une destruction rapide de l’État d'Israël, factuellement tu acceptes l'hypothèse d'un génocide. Et ce n'est pas bon.

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Il convient de franchir un dernier cap. René Guénon a rappelé avec force : la tradition juive est, au regard de la Tradition primordiale, un surgeon parfaitement légitime. Celui qui écrit ces lignes est frère des kabbalistes médiévaux, et plus encore des kabbalistes chrétiens de la Renaissance. Le peuple juif est depuis l'origine, un sujet de fierté et d'enrichissement pour l'Europe, pour l'Empire, et depuis des milliers d'années. La tradition juive est un canal d'en Haut ; et il n'est d'autre malheur pour l'homme spirituel que la fermeture des canaux d'en Haut, ceux qui fournissent le monde, ce pauvre monde de plus en plus figé dans la cendre, en rosée céleste, parfums et feu.

Pour un traditionaliste, il n'y a rien à ajouter sur l'antisémitisme. Il est une maladie moderne, et la modernité commence au Moyen Âge. Je pourrais juste répéter les moqueries de Nietzsche.

A la fin de l'Empire Romain, toutes sortes de peuples ont envahi l'Europe, et la véritable question n'était pas de les chasser, mais de faire une nation avec cette multitude. L'Empire, le projet impérial, est de faire cette unité dans le respect de cette infinie diversité des deux sexes, des peuples et des hommes, des langues et des usages. La tradition Abkharienne ne dit pas autre chose quand elle dit que tout adorateur ne peut adorer que Dieu seul. L'Empire, c'est l'unité, la paix et l'harmonie de la multitude, sans exception du fou ou du mendiant. Une telle forme politique a existé, dans l'Empire Romain, Chinois, Arabe, Ottoman, Mongol : elle n'est pas utopique en tant qu’irréelle, mais universelle. En Europe, l'Empereur Frédéric II Hohenstaufen a porté cette forme politique en portant les titres de cosmocrator ou de pantocrator. Ce ne sont pas des titres illusoires ou narcissiques, chez un homme qui venait de partout, parlait toutes les langues et respectait tous les cultes ; elles signifient certes une souveraineté, mais aussi une bienveillance universelle. Que celui qui veut être le plus grand soit le serviteur de tous - telle est la parole du Maître au sujet de l'Empereur, que l'on retrouve dans les mots d'Ibn Arabi. Frédéric II est l'homme qui a obtenu le protectorat de Jérusalem sans guerre ni argent du Sultan d'Egypte, en discutant d'homme à homme – et la véritable fin de l'Empire est la paix – selon le Salâm, le Shalom, le paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté.

Le seul obstacle à l'Empire sont les oligarchies nationales, qui bloquent aussi l'Europe depuis plus de cinquante ans, et qui ont causé la fin de l'URSS. L'appropriation du sol et l'exploitation sans partage des peuples est la principale motivation du maintien des nations par les oligarchies nationales. Car elles n'y croient plus du tout en tant que projet politique ; à tel point qu'elles ne peuvent sans ridicule jouer la figure de l'Empereur, qui est le rôle véritable que jouent les chefs d’État. Ce qui maintient si solidement le morcellement infini de l'Europe n'est pas la défense des libertés, ou tout autre noble raison qui est toujours abandonnée dès que possible : ce qui maintient ce morcellement est l'intérêt concret des professionnels de la politique, tout comme le morcellement de plus en plus poussé de l'Afrique en est le résultat.

Melkitsedeq est une figure impériale traditionnelle, l'Empereur du tarot, et en même temps prêtre. Il est celui qui réunit les descendants d'Abraham dans un hommage commun – un hommage féodal, comportant une dîme : Melchisédech, roi de Salem, apporta du pain et du vin ; il était prêtre du Dieu très haut. Il prononça cette bénédiction : « Béni soit Abraham par le Dieu très haut qui créa ciel et terre, et béni soit le Dieu Très Haut qui a livré tes ennemis entre tes mains ». Et Abraham lui donna la dîme de tout.

L’État moderne ne trouve l'image de la paix et de l'unité impériale que dans la guerre. Il en trouve l'image, et non la réalité, car il fonde son unité sur la découverte de l'ennemi. Carl Schmitt a raison en tant que moderne, en définissant la politique dans le cadre de l’État moderne. En cherchant l'unité, la gauche ne cesse de se définir des ennemis : le Racisme, le Fascisme, le Machisme, et j'en passe – et la droite le Juif, l'Immigré, et j'en passe. Les ennemis de la gauche comme ceux de la droite sont des aliénations de l'exploitation capitaliste réelle, construits sur mesure pour un marché politique. La société moderne proclame la tolérance, mais a sans cesse besoin de force, de violence et de sacrifice, d'ennemis et d'exclusive. La production d'armes et la puissance de destruction accumulée vont au delà de tout ce que des millénaires d'âges sombres ont jamais produits. En désignant des ennemis, les ennemis de ce jour sont mutuellement complices de la mutilation, du morcellement de l'humanité, accompli pour donner des semblants d'unité à des factions. L'Empire est en tout l'idée d'inclusion – l'esprit de toutes les sectes qui se partagent les modernes est la proclamation permanente de l'inclusion ou de la réconciliation, et la réalité permanente de l'exclusion. Par exemple, la fascination pour le nazisme, issue de la fascination nazie pour l'unité du peuple dans un monde pulvérisé, est un piège – quand l'heure fut venue d'assumer un rôle impérial, le soit-disant Reich ne sut que diviser et permettre l'unité de l'ennemi. Les communautés juives, comme les peuples slaves, auraient pu servir un Empire Européen de toute leur énergie, de tout leur génie – et furent vouées à une œuvre aveugle et folle de destruction.

Le crime, mon frère, est une notion qualitative. Si un homme, une femme, un enfant, ont été déportés ou assassinés par un autre homme, je n'ai pas besoin de savoir s'il l'a fait pour tel ou tel nombre de toute manière insensée. Si des hommes, des femmes et des enfants ont été abattus nus devant des fosses, ou affamés à mort, je n'ai pas besoin de savoir comment, et combien de fois, pour savoir que les tueurs sont des assassins, et qu'un homme sage ne doit pas s'engager dans des chaînes de pensées ou d'action qui l'amènent, parfois de manière involontaire et trompeuse, sur de telles voies. Tu reconnaîtras l'arbre à ses fruits ; tu ne t'engageras pas dans une voie qui fait pleurer le cœur, et remonter la bile même des plus durs des hommes.

Devant les situations du monde, les modernes ne cessent de s'exhorter à l'action, de s’arraisonner au monde, et donc de se diviser. Il n'est pas nécessaire d'agir avant de savoir comment et pourquoi agir. Le non-agir est l'agir le plus puissant. Agir est toujours chercher l'ennemi. Et on le trouve toujours, vois-tu ?

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J'ai eu un signe il y a peu. Les Sept Dormants d’Éphèse ont été pour moi un grand signe dans ma voie – et voilà que le livre qui m'avait montré ce signe est en fait un livre sur les sept moines assassinés à Thibirine. Ces hommes, dans la lignée aussi du Père Charles de Foucauld, lignée de témoignage qui est résolument du non-agir, travaillaient sur la compréhension de l'Islam et du monachisme chrétien, non sur la théologie, mais dans les actes. Et sans doute ces Sept Dormants agissaient-ils plus que bien des hommes. Car le nombre n'est qu'en tant que puissance et que signe. Et ainsi la prophétie rend-elle hommage aux jeunes chrétiens :

 "On dira bientôt : "Ils étaient trois, leur chien quatrième." Et on dira, tirant sur l’invisible : "Cinq, leur chien sixième." Et on dira : "Sept, leur chien huitième." - Dis : "Mon Seigneur sait mieux leur nombre. Il n’en est que peu qui le savent", Coran, 18:22.

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Zinaida Serebriakova