Marie Madeleine

J'aimerais venir chez toi à l'improviste un jour où tu es seule.
Nous boirions un verre et tu me présenterais ton serpent. L'aquarium est dans la chambre. tu le poserais sur mon bras nu.
Nous nous assoierions sur le lit pour regarder tes albums photos. Tu étais jeune et belle dans les îles, tu es encore belle. J'aimes tes formes. Tu me parlerais de ton mari et de tes enfants.
Tu ferais semblant de t'endormir sur le ventre, ta robe relevée à mi-cuisse.
Je caresserais tes pieds puis remonterais lentement entre tes cuisses. J'enlèverais ta culotte comme si je ne voulais pas te réveiller, doucement. Je glisserais ma main entre tes fesses. Tu serais très mouillée, immobile.
Je me glisserais nu entre tes cuisses et te pénétrerais. Tu gémirais. Je te plaquerais sur le lit de tout mon poids, les mains sur les seins, le nez dans la nuque Tu parlerais de désir. Tu te tendrais en arrière, tu jouirais, écartée comme des ailes d'oiseau et moi aussi.
Nous ne nous sommes jamais embrassés.
Tu m'a demandé de revenir, je n'ai pas pu. Pas de mensonge pour personne.

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Nu

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