Rex Nemorensis – sur les anneaux du labyrinthe vertical, IV.

(Austin Osman Spare, the ascension of the Ego From Ecstasy to Ecstasy)


Un Ordre est donc une manifestation de la puissance multiforme qui naît de l'implication d'un enseignement, la forme ou la médaille qui porte, dans le secret, un verbe constituant . Dans le cas exemplaire de la franc-maçonnerie, le récit du meurtre d'Hiram est en quelque sorte la focale de ce contenu, le centre à partir duquel s'ordonnent les grades et les enseignements maçonniques . Hiram est un Maître, et des hommes inférieurs veulent en connaître les secrets . Ainsi le Haut désir des criminels est montré, ainsi que la vanité de leur quête, car il n'est pas trouvé de secret . Il en est de même, dans le Christianisme, du récit de la vie de Jésus comme implication de la liturgie, et particulièrement du Sacrifice de la messe .


Ce centre, ce logos commun propre à l'ordre est aussi la manifestation d'un égrégore, d'un réservoir d'influences spirituelles qui sont la crainte de Dieu, la bénédiction et la justice des commencements des mondes . Ce qui est nommé crainte de Dieu est la puissance hiérarchique, le savoir s'agenouiller qui est la science de toute grâce et de toute plénitude – et de toute domination ; la justice est le droit de la puissance à fonder des lois pour les mondes humains – et la bénédiction est l'influence spirituelle primordiale, la lumière des lumières qui descend en spirales dans l'Ordre .


Les hommes, les passés que l'Ordre revendique comme siens non par âpreté, ou appropriation, mais par bénédiction – dans leurs pas j'ai reconnu mes pas et j'ai pleuré – sont les fleurs de l'Ordre, leur souffle est dans son souffle – sans pour autant que leur puissance ne puisse être ailleurs diffusée, de même que le parfum des sèves se répand également dans les forêts .


Ce que je ne nomme Ordre est aussi mystère . Ce que nous nommons couramment culte à mystères est dans toutes les époques un culte, et un Ordre, basé sur l'enroulement du récit propre au culte et au lieu particulier . Un culte à Mystères est un culte dont les cérémonies sont en parties secrètes, c'est à dire interdites à certaines personnes . Les personnes autorisées doivent passer par une transformation, c'est à dire une initiation, qui est en elle-même une des cérémonies du mystère . Dans l'Antiquité, la plupart des peuples ont des Mystères ; et l'eucharistie chrétienne, réservée à ceux qui ont communié, est un tel mystère .



Ce fait a une importante conséquence pour celui qui sait voir . Dans ses avis sur l'initiation, Guénon reste inflexible sur sa nécessité comme sur la seule validité des initiations légitimes . Je l'ai dit, une telle position est la voie du désespoir, et ferme toutes les portes d'Occident . Pourtant il n'existe pas, dans l'Antiquité telle que nous la connaissons, une religion exotérique, et une ou deux filiations initiatiques légitimes, comme la franc-maçonnerie ; il existe une indéfinité de cultes exotériques, et une indéfinité de Mystères, et d'initiations . Par dessus toute cette multiplicité de facettes de mica reflétant le soleil comme une dalle de granit en Cévennes, on trouve des écoles philosophiques, comme l'Académie platonicienne, qui proposent des voies spirituelles, et non pas des pensées dés-incarnées ; et dans lesquelles le culte des Mystères ou l'invocation d'Hécate est une pratique normale, par exemple chez Proclus, esprit particulièrement puissant . A l'indéfinité spiralée de la manifestation répond l'indéfinité des cultes et des Mystères – voilà l'implication du pluriel du livre de Jamblique, les mystères d'Égypte .


L'Unité des hommes n'est pas dans l'uniformisation, dont le pas de l'oie et l'uniforme sont les ultimes avatars, avant le clonage – L'uniformisation est une fascination du présent cycle . Les âges modernes se caractérisent souterrainement par une haine constante de la pullulation multiforme du monde . L'uniformisation est l'impuissance grimaçante du désir des fragments pour l'Unité, celle du centre de la Roue . La multiplication des fragments produit le vide caractéristique de l'âge de fer – les fragments sont identiques en puissance, donc vides de sens, absurdes, sans lieu ni temps assignés . Car c'est la différence qui indique la fonction, la place harmonique dans la hiérarchie des puissances . Et cette place est propre à l'essence singulière de chaque être .


Dans le cadre du principe hiérarchique, dont une exposition se trouve aisément par les œuvres nommées par le récit de Denys de l'Aréopage – la nomination par un récit étant typique d'un Ordre – chaque désir s'oriente au miroir de l'image du Tout Puissant le plus proche . Le retour s'effectue dans les spires des analogies ascendantes . Le principe mimétique du désir, ce désir d'être à l'image de la puissance, est alors puissance de théiformité – le désir reçoit son Orient . La théurgie peut naître dans le monde du Temps . L'adversaire du sage est la division, et n'est ni l'image, issue de la division, ni le désir, lui aussi fruit de la division . Le sage est désir, désir du retour vers le principe, et ce désir naît de la division . L'ascète veut l'unité par négation de la division, la destruction des images, des signes, du désir – le bûcher de l'humanité, de la chair . Le sage dont je parle veut l'accomplissement de la chair, l'éclatante assomption de la chair devenue lumière des lumière, et fille du feu originaire . Tant que l'Union n'est pas réalisée, le désir est la puissance même du sage, sa volonté de puissance, son brasier . Les fruits du mal originaire sont les puissances du retour . L'accomplissement suppose la hiérarchie, l'organisation ascendante vers l'Orient . La hiérarchie est fille du paganisme ancien en ce qu'elle est un OUI éclatant au monde ; Denys d'ailleurs mentionne une voie du bas – car la Loi n'est pas pour le juste - fille par excellence du feu et de la puissance des fleurs et des sources .


Au contraire, dans les cycles de l'uniformisation, chaque fragment tendu vers l'identique veut être le plus puissant, s'identifie au plus puissant – l'envie venimeuse est le sentiment le plus répandu, et aussi la haine absurde de l'Autre, qui est un obstacle à l'uniformisation, c'est à dire, dans la perversité narcissique des hommes uniformisés, enivrés par les mirages de l'idéologie racine, au progrès, au triomphe du Bien sur le Mal . Plus précisément, le principe du bouc émissaire développé par René Girard n'est pas une constante anthropologique absolue, mais l'effet d'un cycle humain, le cycle de la désagrégation de la hiérarchie, de la perte de l'unité .


Car l'uniformisation est l'élaboration d'un narcissisme collectif – par exemple le nationalisme – dont le narcissisme individuel devient l'image . Il n'existe plus de hiérarchie ascendante pour l'homme, de celle qui fait lever les yeux - le principe hiérarchique est descendant pour l'homme, le rabaisse : la race biologique fait la nation, le peuple fait le principe d'organisation, peu importe dans cette perspective . Mais l'individu n'est que par son appartenance à la masse . Son identité lui est conférée par la masse, et en puissance même plus par filiation, par un mouvement analogue à une descente . L'homme uniformisé n'a plus rien en lui de l'image de l'étincelle de l'âme qui le pose face au monde comme un roc – il ne peut être que dépendance, immaturité, et ressemblance, Spectacle – bloom .


Le modèle humain moderne est inaccessible, malgré toutes les proclamations modernes, à la bénédiction de Babel – la bénédiction de la multiplicité . La destruction de la tour de Babel est le récit de la condamnation de l'obsession de la production matérielle, tout comme Babylone est le lieu du règne immonde de l'argent . La tour de Babel est l'image réelle, et l'inversion spirituelle de la hiérarchie théophanique ; plus elle s'élève, plus elle se pose devant le regard humain et l'obnubile, plus elle abaisse l'homme . La destruction de Babel est bénédiction, car c'est bénédiction d'échapper à cette tâche absurde de vouloir construire des choses toujours plus grandes pour s'égaler à Dieu dans une hubris narcissique de la toute-puissance, quand on pourrait se couronner de fleurs de chèvrefeuille, boire un vin capiteux, écouter les poètes sur des draps brodés, faire entendre le chant des mondes .


L'unité des hommes ne doit pas être recherchée . Les voies, comme les états de l'être, sont multiples . L'unité des hommes réside dans toute sa puissance dans l'Univers, dans la puissance de Dieu qui fait pleuvoir sur le bon et sur le méchant, sur le juste et sur l'Infidèle, et qui protège Caïn de la vengeance des hommes – qui condamne davantage le meurtre de Caïn que n'importe quel meurtre . Un sage chrétien originaire comme Clément d'Alexandrie rappelle cet enseignement quand il dit : le Verbe, être le plus ancien par sa naissance (…) c'est lui qui donne aux Grecs la philosophie par l'intermédiaire des Anges inférieurs (…) et on laissera avec l'objet de son choix celui qui a choisi le mal .


Tel est le sens de ces paroles : Une querelle éclata entre les bergers des troupeaux d'Abram et les troupeaux des bergers de Loth (...)et Abram dit à Loth . Qu'il n'y ait pas de querelle entre moi et toi mes bergers et les tiens . Nous sommes frères . Tout le pays n'est-il pas devant nous ? Sépare-toi donc de moi . Si tu prends le Nord, j'irais au Sud, et si c'est le Sud, j'irais au Nord . Loth leva les yeux sur le pays . Il était (…) comme le Jardin du Seigneur . (…) Loth se déplaça vers l'Orient . (Genèse, XIII.) .


Les déroulements des pas des hommes dans le Jardin sont indéfinis . Le pays du lait et du miel, le pays du Jourdain, fleuve d'eaux claires sous le Soleil – la Terre Sainte est aussi le lieu des directions, de la Rose des vents, image spatiale de la puissance sans limites . L'homme qui lève les yeux sur le Jardin, c'est celui qui le contemple de ses sens, et se laisse contempler par lui, comme par l'envahissement d'une chute d'eau claire – l'homme de la Splendeur du grand midi des mondes . Son ouïe vibre des vies à la ronde, des ailes, des souffles, des cris – des hurlements . Sa peau frissonne des vents tièdes, parfumés d'encens, de suint, de civette, de musc, de rose du Liban, des profondes forêts de Cèdres, de marais pourrissants etdu blé en herbe, du pain cuit – sa bouche mêle des bouchées de miel, de lait, de chair, de grenade – son esprit caresse les vents stellaires emplis de la peau bouleversante de l'aimée, de sa voix, clefs de la porte des mondes . Tous les souffles, les plus ténus, passent en lui, des autres mondes, des temps passés – car Dieu retrouve tout ce qui est perdu . Il me souvient des enroulements de chèvrefeuille de Loth et de sa fille – et des frères dont les pas se sont séparés – ou des frères les plus éloignés dont les pas se rejoignent sur la rive du fleuve, là où l'Ange à la fenêtre d'Orient fait surgir des mondes de sa harpe .


Un Ordre n'est donc pas la Voie dans la perspective de l'Absolu, il est la Voie dans la perspective d'un Désir et d'une situation, dans l'amour de la multiplicité que symbolise le cercle des mondes . Qu'importe de connaître la Voie si je ne peux me placer sur elle ! Qu'importe de voir du pain et de mourir de faim ...Depuis le temps de Jean Baptiste jusqu'à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en s'emparent . Matthieu, 11,12 . La fondation est violence, usurpation, destruction .



La production de mondes de choix à partir de situations de désespoir, de marée montante de la Destruction, l'ouverture de voies est la liberté humaine . C'est le combat désespéré entre les mâchoires de la mort . Là où le choix, la liberté est absente, l'homme essentiel produit les mondes qui la produisent à nouveau .
C'est pourquoi la cause n'est fondée sur rien, en tant que fondation absolue . Et dans cette situation de nihilisme achevé, de règne du néant, le néant est le fond sur lequel le pied va s'appuyer pour échapper à l'ensevelissement dans les eaux .
Le choix de liberté est déchirement et co-engendrement de la personne, détermination, position et négation entrelacés, mort et résurrection . La liberté ne peut être éteinte, comme la Lumière ne peut être voilée par aucune tyrannie. Elle peut seulement éloigner la lumière, plonger le regard dans les ténèbres . Aucune tyrannie ne peut enfermer la puissance. Dans une situation de désespoir, l'homme noble produit par le combat les mondes nouveaux qui permettront de respirer à nouveau le Soleil .


Au présent cycle être sorcière est facile – il faut en avoir le désir . Il en est de même de l'Ordre . L'Ordre est objet de désir signifie : l'ordre est la cible vers laquelle le désir se tend indéfiniment, pour exalter la puissances des pôles jusqu'aux déchirements de l'angoisse ; et aussi l'ordre est ce qui est projeté en avant pour apparaître dans le monde face au désir . Le Haut désir fait apparaître le guru, qui intermédie entre l'ego et l'être dont il est la manifestation, toujours déjà réalisé . L'Ordre n'est rien d'autre que l'instant, la manifestation de l'Être, dans son intimité, dans son essence – le reste n'est rien .


Tel est le kairos de l'Ordre . Un récit, spirale impliquée d'un ordre non manifesté, correspond étroitement à notre cycle, et doit provenir de phases analogues de cycles du temps . Il a été repris dans le Rameau d'Or , de Frazer, de façon sauvage . C'est le récit du Rex Nemorensis .


Près d'Aricia, au sud de Rome, un sanctuaire de Diane était caché au fond une forêt, près d'un lac . Même dans l'état actuel des lieux, si décevant pour l'archéologue,la singularité du site de Némi frappe le visiteur . Qu'il contemple les restes du sanctuaire de la rive du lac, ou que, des pentes du Monte Cavo, il jette un regard sur le miroir de Diane éclatant de soleil, il reste sous le charme . Diane n'est pas tant ici la déesse des sommets, que la déesse du lac, le miroir (speculum) de le déesse - et ce fait, unique, est de ceux qui font comprendre les traits originels de la divinité :
Vallis Aricïnae silva praecinetus opaca

Est lacus antiqua religione sacer (Ovide, Fastes)


Le prêtre - roi de ce sanctuaire portait le titre de Roi de Némi . Le récit est fort complexe, mais peut être résumé ainsi : un esclave en fuite peut s'emparer d'une branche de l'arbre sacré du sanctuaire, provoquer le Roi de Némi au combat, et s'il triomphe, il devient le Roi à son tour – soit par le couronnement de la déesse, soit par la puissance du sacrifice du Roi qu'il venait d'opérer, et du destin . Les conceptions suivantes sont impliquées dans le récit : l'homme est un esclave en fuite, un homme nu qui ne mérite en aucun cas la couronne ; il s'empare d'un fragment de l'axe du monde, du sceptre ; il combat et triomphe, et sacrifie une vie, et fait couler le sang – règne . L'ordre du monde est bouleversé par le sacrifice . Il y a hiérogamie, car le Roi de Némi est aussi le parèdre mâle de Diana Nemorensis .


Évola, dans Révolte contre le monde moderne, (traduction française Ph. Baillet, p 48) commente ainsi le récit : (…) les symboles dévoilent donc l'idée d'une royauté dérivant du fait d'avoir épousé ou possédé la mystique force de « vie » (qui est aussi source de sagesse transcendante et d'immortalité) personnifiée soit par la déesse, soit par l'Arbre . (…) un vainqueur ou un héros, comme tel, possède une femme ou une déesse, (…) gardienne des fruits d'immortalité, (…) personnification de la force occulte ou de la vie, soit personnification de la science non humaine, (…) du principe de souveraineté .


Je veux le secret de la Vie ; ou plutôt, je suis traversé de ce désir, et peu importe ce que je veux, car je ne dois vouloir que ce que veux mon désir, l'implication puissante du destin lovée en moi comme le Serpent . Seul le déchainement de mes puissances peut me permettre cette réalisation si âpre et si aimée . Ce qui fait la force qui me porte et que je porte ( voir le symbole de l'homme portant la balance qui le porte) est que ma volonté est au service de mon haut désir, que je fais taire la dissonance entre volonté et désir – qu'abolissant la Loi, par delà le bien et le mal, je veux ce que Tu désires à travers moi, je se renie comme simple matière, résistance à la toute puissance de ce qui veut la volonté, la volonté de puissance . Telle est le mot de la sagesse de l'Inde : tu es cela . Et je met ma vie mortelle dans cet engagement, ce qui est le principe de la lutte à mort . L'ego, roi grotesque qui règne dans le monde de la détermination, doit être vaincu par l'esclave révolté, l'être par delà bien et mal, nu comme un enfantelet, poussé par une intense fureur du désir d'être, et d'accéder à l'être par le puissant regard de la Déesse . L'esclave révolté a rejeté et brisé les chaînes du monde, et est devenu un être sauvage dans les bois, revenant vers la puissance originaire qui pose les mondes . A la racine des mondes il a retrouvé la puissance, la source, l'axe de la roue : l'arbre du monde . Il en a pris une arme et a sacrifié aux Dieux son ego misérable, ce Roi déterminé et pourrissant ; et ainsi il inaugure un nouvel Éon, un nouveau règne . Au puits de la bouche de la Déesse, entre ses seins, entre ses cuisses détrempées, il a trouvé l'eau, le feu, le souffle, la terre qui permettent, associé à la quintessence, de renouveler par une hiérogamie l’œuvre de création, de faire de nouveaux Cieux et une nouvelle Terre . Mais ce règne terrestre est un cercle qui doit revenir au Suprême ; et un jour, roi fatigué, il attendra celui qui, envoyé par les dieux, lui donnera la mort – qu'il seront beaux les pieds de celui qui viendra pour m'annoncer la mort !


Le mystère de Némi est celui du Roi du monde, du serviteur de la Roue, cette Roue qui un jour l'élève et un jour le tue, un jour le plante comme un arbre et un jour l'arrache, un jour lui donne le Règne et un jour lui fait rendre son sang à la terre . L’Écclésiaste le sait, il y a un jour pour tout sur la Terre . Tu règnes, mais tu mourras ; aime le règne, jusqu'à la mort, aime la vie à en mourir – il n'est pas de vie noble sans risquer sa vie, sans envisager chaque jour son sacrifice .


Le mystère de Némi est l'explication de la chaîne d'Or de l'Être :


Un abîme en appelle un autre, Ils forment ensemble un duo solide : L'esclave et l'abîme de son désir, et l'Abîme lui-même, que son nom soit béni . Alors son bras est le bras du destin, qui met à mort .


Le volatil doit devenir entièrement fixe, La vapeur et l’eau se changer en terre. Le ciel lui-même doit être terrestre, Sinon aucune vie n’est insufflée dans le royaume terrestre. L'ordre des transformations, dans l'âme, dans les puissances, dans les cycles du temps . Cet ordre est l'ordre même de la Vie .


Ce qui est en haut doit être ce qui est en bas, Ce qui est en bas doit à nouveau être ce qui est en haut. La rotation de la roue, située avant et après les cycles et leurs déroulements .


Le fixe doit devenir complètement volatil,
Une eau et une vapeur devenir la terre, La terre doit monter au plus haut du ciel -
Ainsi le Roi meurt dans le sacrifice .



Et le ciel se replier au centre de la terre. Ainsi doivent être inversés le ciel et la terre, Ce qui est en bas doit devenir ce qui est en haut. Le ciel est au centre de la Terre au commencement d'un cycle . Le pliage du ciel au coeur de la terre est la figure du Serpent du destin .


Le dragon volatil tue le dragon fixe, Le fixe entraîne le volatil à sa mort. L'esclave sans lien tue son ego déterminé, et accède au règne par la déesse .


Ainsi doit venir au jour, visible,

La Quintessence et ce dont elle est capable, son pouvoir .


Où est le Jardin d'Eden ? (...) On lui répondit : sur la Terre . Livre de la Clarté .


A ma prière apparaissent deux rapaces, immobiles au dessus de la futaie . Yi king, I, le créateur . Rien n'unit plus fortement les hommes que les rites . (…) 9 à la quatrième place : Vol hésitant au dessus des profondeurs – un progrès ne constitue pas une faute .







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Zinaida Serebriakova