Virginie Despentes, un frère .



Oups! Suite à un problème technique, vous n'aurez très provisoirement que cette image de baises-moi. Et une maxime :

Dans la guerre qu'est la vie, il n'y a pas les bons et les méchants, il y a ceux qui se battent pour la liberté humaine et les autres. Il y a les combattants et les autres. Il y a ceux qui souffrent, subissent l'agression, le viol, galèrent sur des identités improbables,humiliantes, des mensonges ; de la souffrance, de la colère, mais aussi de la force et de la grandeur. "Ce qui me défigure et qui me constitue".

Refuser un sort inacceptable, et comprendre par ce refus le caractère inacceptable du monde.

Peut importe le motif du combat affiché par les mots. Le combattant reconnait le combattant, et sait cueillir sa noblesse comme une fleur rare et mortelle, amie de la mort.

La grande Illusion de Jean Renoir en est une preuve. Je dis bien : une preuve. Une œuvre d'art prouve le contenu intime de l'âme par l'émotion qu'elle provoque. Il faut écouter ce qui provoque en nous la jouissance, l'ivresse, le vertige, l'extase plus que la "rationalité" du calcul. Là, face au sublime, se révèle à nous l'essence de l'homme, ce que nous ne pouvons écraser sans mourir vivant, sans devenir une boîte qui se déplace. Être sans âme, être tiède : "je te vomirais par ma bouche". Raison n'est pas raisons.

J'ai comme d'habitude préparé un long texte, une déclaration d'émotion, d'admiration et de complicité. Ça arrive. Je suis devenu ouvert au féminisme. Merci, soeur!

Hate and War-War-ces mots féroces, innocents et drôles du Punk.

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Zinaida Serebriakova