
Si l'air vient à manquer dans ma poitrine
Si ton souffle quitte mon souffle au jour du Serpent
Si mon sang se vide en spirale dans l'herbe
Sur le champ du sang
Si ma vision devient étoiles
Le coquillage varech sur la plage
Dans la main de l'enfant
Au fond
Quelqu'un qui se vomit, on le tient tendrement .
Comme le regard d'un proche moi-même que j'aurais
Si violemment déçu
Ainsi je me hais avec passion
Prends moi doucement dans tes bras
Que tes bras soient mon suaire
Que les flots de ton sang chaleureux me
Baignent comme tes cheveux
D'algues
Protège moi de moi-même
Comme tu m'as déjà protégé
Que l'immense serpent de ta peau douce
Soit le chemin de la Ville
Que Dieu me laisse en vie
Tant
Que j'ai les mains sous ton manteau
Tant
Que tes yeux se portent sur moi d'un feu
Non celui du naufrageur
Et mon désir
Vortex
Dévorante
Écume
De laisser mon corps
Comme la feuille morte
Aux abîmes
Protège moi de moi-même
Comme tu m'as déjà protégé
Que l'immense serpent de ta peau douce
Que ton parfum
Musique des milliers de siècles
Soit le chemin de la Ville
Que Dieu me laisse en vie
Tant
Que j'ai les mains sous ton manteau
Tant
Que tes yeux se portent sur moi d'un feu
Qui éteint la fureur
Suppurante
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